L'association Famille rurale de Coucy-le-Château a organisé, samedi matin, une conférence d'information sur le bicarbonate de sodium en y invitant Nicolas Palangié qui a une longue expérience scientifique et pratique du produit.
Devant le public accueilli dans la salle des fêtes de Trosly, très intéressé et curieux « d'en savoir plus », le conférencier explique, pendant deux bonnes heures, « tout sur le bicarbonate ».
D'abord, sa composition chimique, son histoire, son utilisation dans le monde entier et ses caractéristiques qui en font « un produit indispensable à l'équilibre et à la protection de tous les êtres vivants ».
On peut s'en servir en cuisine et en gastronomie, il est de plus en plus fréquemment utilisé dans les soins corporels et produits de beauté.
Un produit écologique
En plus, il est utile dans l'entretien de la maison et du jardin « pour ses fonctions désodorisantes, allergènes et nettoyantes ».
Nicolas Palangié, n'en fait pas « un produit miracle » mais souligne son utilité « simple, efficace et écologique ».
Lui-même est à la tête d'une Compagnie du bicarbonate, basée à Chauny, société qui commercialise des produits dans toute la France mais aussi en dehors de l'Hexagone. « Il y a peu, nous avons expédié une tonne de produits à l'Université de Saint-Pierre, à la Réunion, qui travaille sur les micro-organismes. »
Pour terminer, il présente son livre, intitulé Bicarbonate (bien sûr) : « Un vrai concentré d'astuces pour votre maison, votre santé et votre beauté ».
Pour en savoir plus, cliquez monbicarbonate.fr ou compagnie-bicarbonate.com
reportage presse écrite
-
"Trosly-Loire Le bicarbonate, une panacée " L'Union 06/06/2012
-
"Journée champêtre à la Communauté du Val de l'Ailette" L'Union 15/05/2012
Après Pont-Saint-Mard l'an dernier, c'est à Bichancourt que la communauté du Val de l'Ailette proposait dimanche sa journée champêtre.
LA journée organisée dimanche par la communauté de communes du Val de l'Ailette a bénéficié d'un temps très ensoleillé et pour les participants aux différentes animations, le plaisir n'a ainsi eu que plus de saveur.
Plus d'une vingtaine de personnes ont pris part à la randonnée animée par le CPIE de Merlieux dans la matinée. Noëlle Ridoux, présidente de Famille rurales de Coucy-le-Château était de la partie et, pour ne pas en rester au stade du « avec cette plante, on peut faire… », elle est passée à la pratique. Ainsi à la table du déjeuner pouvait-on déguster de la tarte aux orties et du gâteau au lierre terrestre. « En plus des qualités, ça agrémente, ça égaie le quotidien », lance-t-elle. Aux tables alentours chacun avait emporté dans sa musette des produits du terroir, dont le fromage du pays voisin, le Manicamp, qui a circulé de table en table.Des produits sains
Les discussions étaient variées, comme la nourriture, mais tournaient souvent autour de l'alimentation. « On se pose beaucoup de questions, mais les réponses sont dans l'assiette. C'est la base », remarque Jean-Pierrre, alors que Noëlle Ridoux engage la conversation sur le thème de l'eau, comment rendre sa consommation attrayante ? Dans le cadre des échanges de savoir, un atelier est programmé sur le bicarbonate. L'intervenant, Nicolas Palangié participait à cette journée en famille. Implantée sur Chauny, la Compagnie du bicarbonate, qu'il dirige, vend aux particuliers par Internet et aux professionnels.
Surtout connu pour son utilisation en cuisine, le bicarbonate peut être utilisé dans beaucoup d'autres implications. À l'issue de ce pique-nique partagé dans la pâture, les participants ont pu visiter l'exploitation de Philippe Benoît, maraîcher de Bichancourt dont la production sert à alimenter les Amap (Association pour le maintien de l'agriculture paysanne) du secteur. -
"La poudre à tout faire" Le Républicain Lorrain 26/02/2012
La poudre à tout faire
La poudre de bicarbonate sert autant à nettoyer sa cuisine qu’à limiter les crampes après l’effort. Photo Fotolia
Le bicarbonate de soude, souvent perçu comme un remède de grand-mère, fait un retour en force dans les foyers français. Ses nombreuses applications et son côté écologique séduisent.
L e s sorciers les plus illustres, les grands manitous de la magie et tous les professeurs Tournesol n’ont jamais inventé produit plus utile. Qui connaît une potion capable de servir à la fois de dentifrice, de shampoing, de remède contre les brûlures d’estomac ou contre les crampes après le sport, de nettoyant efficace pour la cuisine ou la salle de bains, de solution pour faire disparaître l’odeur de cigarette dans la voiture ou encore de déodorant pour que son chien ne sente plus le chien ? Laissé un temps aux oubliettes, la poudre de bicarbonate se refait une place dans les foyers français. Un retour en grâce favorisé par la prolifération de sites internet et d’articles louant ses innombrables applications.
« En Europe, le procédé principal pour la fabrication du bicarbonate a été mis au point à la fin du XIX e siècle par Ernest Solvay, explique Nicolas Palangié, qui a été responsable développement pendant une quinzaine d’années chez le géant belge Solvay, plus gros producteur mondial de bicarbonate. Le bicarbonate brut se fait à partir de deux minéraux puisés dans le sous-sol : le calcaire et le sel gemme. Il est ensuite converti en carbonate de sodium, dont une grande partie est vendue pour la fabrication du verre. L’autre partie sert à l’élaboration du bicarbonate par combinaison avec du CO2. »
À l’échelle industrielle, la première utilisation du bicarbonate sert à soulager les animaux d’élevage. Le métabolisme des vaches laitières, par exemple, est trop sollicité par les protéines ingurgitées. Les bêtes souffrent alors d’acidose. 200 grammes de bicarbonate par jour permettent d’atténuer ce déséquilibre. Autre usage massif : le bicarbonate sert à neutraliser les fumées issues des incinérateurs et donc à lutter contre le phénomène des pluies acides. On le retrouve enfin dans le domaine de l’alimentation, surtout en pâtisserie où il est utilisé pour alléger la pâte. Les biscuits anglais en sont très chargés, ce qui explique leur vertu digestive. Même si le champion en la matière reste… le spéculoos ! La petite gâterie que l’on trouve au bord de la tasse de café est composée de 2 à 3 % de bicarbonate, un taux déjà énorme.
Mais c’est bien pour ses applications simples et quotidiennes que ladite poudre a retrouvé la cote auprès des ménages. En 2010, Nicolas Palangié anticipe son potentiel et lance sa propre entreprise de distribution, la Compagnie du bicarbonate, à Chauny, dans l’Aisne. « J’ai vécu quelques années aux États-Unis et en Italie. Dans ces pays, de nombreuses familles ont une boîte de poudre de bicarbonate à la maison, alors qu’en France les deux dernières générations avaient zappé son existence. Je me suis dit que cela valait le coup de relancer l’intérêt pour ce produit simple et intelligent. » Soins du corps, cuisine, nettoyant multisurfaces, la liste des applications de la poudre à tout faire est sans fin. « Parfait pour nettoyer les plaques de cuisine en vitrocéramique, ce qui représente un enfer habituellement ! », précise Nicolas Palangié. Même pour les sportifs, il existe une utilité : « L’effort physique va entraîner une situation d’acidose. Le bicarbonate, qui est un tampon, rectifie le PH et le ramène vers la neutralité. Un athlète de 70 kg va pouvoir prendre environ 20 g dissous dans l’eau, ce qui lui permettra d’éviter ou de limiter les crampes ». Cette substance a décidément toutes les caractéristiques du produit miracle !
Il n’y a pourtant rien de magique, tout s’explique par les propriétés chimiques du bicarbonate. « Il faut démystifier son utilisation, affirme Nicolas Palangié. Beaucoup de gens ont peur de ce côté extraordinaire, de cette poudre capable de solutionner plusieurs petits tracas du quotidien. » L’ancien cadre supérieur de chez Solvay participe activement à sa vulgarisation. Il a notamment écrit un livre publié l’an dernier chez Eyrolles, Bicarbonate, un concentré d’astuces pour votre maison, votre santé, votre beauté. Il apporte aussi des réponses aux interrogations des curieux sur son blog.
Le défi de ces nouveaux promoteurs du bicarbonate est de lutter contre les idées reçues et de rajeunir une image encore trop souvent associée à un remède de bonne femme. Nicolas Palangié argumente : « C’est tout sauf un truc de grand-mère. Nous sommes, au contraire, face à un produit d’avenir qui répond aux enjeux sociaux, économiques et écologiques. J’ai tendance à dire que c’est plutôt un produit de petits-enfants que de grands-parents ! » Les avantages économiques et écologiques sont en effet régulièrement avancés pour séduire les nouveaux consommateurs. Et ça marche : depuis sa création, la société de Nicolas Palangié ne cesse de se développer, malgré les aléas de la crise. « La moitié de mon chiffre d’affaires est issue de la vente de poudre aux particuliers via internet, l’autre moitié de la vente aux professionnels », détaille ce dernier.
Ce qui rend les défenseurs du bicarbonate encore plus optimistes, c’est l’intérêt toujours plus vif des scientifiques et des chercheurs pour cette molécule. Les axes de développement paraissent inépuisables et certains d’entre eux pourraient révolutionner plusieurs secteurs, autour des carburants verts ou du stockage de CO2 notamment. Quelques chercheurs s’avancent même sur des chemins controversés ; depuis environ cinq ans, un médecin italien, Tullio Simoncini, développe une théorie selon laquelle le bicarbonate pourrait lutter efficacement contre les causes premières du cancer (la prolifération de champignons, de mycoses dans l’organisme). Une hypothèse jamais validée à l’heure actuelle par une quelconque étude scientifique sérieuse, et qui suscite une violente polémique de l’autre côté des Alpes.
Indéniablement, la poudre de bicarbonate retrouve le succès auprès des ménages et concentre l’attention de nombreux chercheurs. Mais l’exemple de la polémique autour du docteur Tullio Simoncini est révélateur : ce produit n’a rien de miraculeux, et ses applications ont tout de même des limites. À ce jour et jusqu’à preuve du contraire, la « petite vache » – comme on l’appelle au Canada où un bovin est dessiné sur la boîte –, ne permet pas de courir le 100 m en sept secondes, ni de rester sous l’eau sans bouteille d’oxygène. Pas encore…
-
"Nom de code NaHCO3" Agir en Picardie septembre 2011
Article la Compagnie du Bicarbonate - Agir en Picardie Septembre 2011
A télécharger.
Magazine du Conseil Régional de Picardie.
-
"Du buzz autour du bicarbonate" Aisne septembre/octobre 2011
La Compagnie du Bicarbonate Aisne septoct2011
A télécharger.
Magazine du Conseil Général de l'Aisne.
-
"Il mise tout sur le bicarbonate" L'Aisne Nouvelle 20/07/2010
Ancien cadre supérieur, Nicolas Palangié se lance depuis Chauny, via Internet, dans la distribution de produits à base de bicarbonate.
Comme d'autres créateurs avant lui, Nicolas Palangié a décidé de lancer sa propre société après avoir connu une période de chômage. Il ne s'apprête pas à vendre des pizzas, des pâtes, des vêtements ou d'autres produits que l'on pourrait qualifier de classiques, mais du bicarbonate de soude.
Quand on s'attarde sur le parcours professionnel de ce Picard de 41 ans, domicilié désormais à Saint-Aubin (canton de Chauny), ce n'est pas vraiment une surprise. « J'ai travaillé pendant 15 ans chez Solvay, le plus gros producteur mondial de bicarbonate. J'étais responsable du développement. Je suis ensuite parti pour une autre société, mais, malheureusement, la crise est arrivée et j'en ai fait les frais », explique-t-il.
En accord avec Sophie, sa femme, et avec le soutien de quatre associés, il a donc choisi de vite rebondir pour créer La compagnie du bicarbonate, dont le siège social est établi à Chauny, plus exactement à Innovalis, le bâtiment mis à la disposition des entrepreneurs par la communauté de communes Chauny-Tergnier. « C'est un lourd investissement ; j'ai d'ailleurs mis dans cette société par action simplifiée une partie de mes économies », signale-t-il. Nicolas Palangié compte rapidement rentrer dans ses frais ; il croit au développement du bicarbonate.
Le patron se transforme alors en commercial de premier choix pour en vanter les avantages. « C'est un produit ancien mais qui n'est pas très utilisé en France, contrairement aux États-Unis ou à l'Italie, pays où avec mon épouse nous avons vécu. » Pour lui, il y a donc un marché à conquérir. « On peut s'en servir pour prendre soin de son corps, cuisiner, adoucir son linge…En résumé, ça améliore notre quotidien sans effet secondaire et sans se ruiner. »
Du e-commerce
Pour mener à bien son entreprise, il mise essentiellement sur le e-commerce. « Pour l'instant, on ne compte effectivement que sur des ventes via Internet. » Il a demandé à une société spécialisée de lui créer deux sites consultables depuis seulement quelques jours : un pour expliquer les vertus du bicarbonate de sodium, l'autre pour vendre les produits proposés.
Le conditionnement et l'envoi des commandes sont assurés à Chauny de manière presque artisanale. Mais la compagnie du bicarbonate et son responsable espèrent vite passer à la vitesse supérieure. « Notre objectif est de vendre 110 000 produits dans trois ans. Ça peut paraître ambitieux mais ça me semble réalisable. »
PRATIQUE :
www.monbicarbonate.fr www.compagnie-bicarbonate.com
UNE GAMME DE QUATRE PRODUITS
Le bicarbonate de soude, fabriqué dans la région de Nancy, est donc conditionné dans un bâtiment d'Innovalis. Quatre flacons sont commercialisés : « Linge et maison », « Jardin, animaux et bricolage », « Soins du corps », « Cuisine et gastronomie ». Pour vous procurer le pack complet, il vous en coûtera 19,90 euros (sans compter les frais de port). Le prix de la recharge est de 3,50 €/kg. La Compagnie du bicarbonate se charge aussi de l'envoi.